Samedi 31/10/2020 : Le BP24 Meestjesland
Par Alain Darville
Ce samedi, c’est seulement un BP qui est au programme, mais nous, Patrice et moi, y allons à vélo. Ce sera le 22ème de la série des 26 BP.
Cela fait 50km pour y aller et autant pour revenir, donc c’est bon pour un 200.
L’aller est assez facile, le vent est avec nous, le parcours n’est pas trop mal, c’est Komoot qui l’a tracé.
A Dendormonde, nous rencontrons un copain pensionné de Patrice.
Nous allons jusque Wachtebeke pour commencer le BP. Je pensais (espérais) que nous irions jusque Damme, mais cela aurait dépasser les 100 km, donc nous faisons demi-tour bien avant. Et nous nous retrouvons avec un fort vent de coté qui se transforme tout doucement en fort vent de face. ET le moindre obstacle qui ralentit un peu le vent est bon à prendre, mais à ce petit jeu, Patrie est loin derrière et notre vitesse de croisière décroit de plus en plus.
Heureusement, nous tournons à 90° pour retourner vers Wachtebeke, et le vent nous pousse un petit peu. Un ravito dans une pompe à essence, et nous finissons notre 100.
Mais maintenant il faut revenir et le vent est de ¾ face. Il ralentit de plus en plus au fur et à mesure que nous nous rapprochons de Bxl. Mais à Dendermonde il commence à pleuvoir, il fait noir. Ce n’est pas la joie, avec tous les phares des voitures qui arrivent en face.
Nous terminons à 18h15 en étant parti à 7h40. 208 km à du 22 de moyenne…
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Samedi 24/10/2020 Les BP 02 et 05
Par Alain Darville
Nous démarrons, Patrice et moi, dans le noir pour faire un double BP : Le BP 02 Brugse Ommeland et le BP 05 Zuid-WVL.
La différence avec la semaine dernière est le vent. Un fort vent du sud, sud-ouest qui va nous embêter principalement l’après-midi.
Nous allons faire les deux BP dans le sens des aiguilles d’une montre. Le matin pour le BP 02, ce sera un bon choix. Nous n’aurons le vent de face que 30 km. L’après-midi pour le BP 05, nous nous sommes plantés, nous aurons le vent de face, ¾ face et de côté, pendant 70 km.
Visiblement, le vent de face ne fait pas le bonheur de Patrice. Je ne vais pas vite, et pourtant je dois souvent l’attendre.
L’après-midi, Patrice a bu presqu’entièrement ses 2 bidons après 60 km. Moi peut-être les ¾ de mon premier. Il faut donc trouver du ravito. Nous essayons une station essence, rien comme boisson, un cimetière, pas d’eau, un boulanger, rien à boire. Nous quittons le parcours à Ledegem, en direction du clocher de l’église, et d’une boulangerie en face. Une canette de Fanta et de Coca plus tard, le tout mélanger dans le bidon, nous repartons.
Mais la loi des vexations universelles est pour nous cette après-midi. A peine revenu sur le parcours, nous passons devant, une boulangerie, un mini market, et une station essence avec ravito. Bon pas grave, on va essayer de rentrer avant qu’il ne fasse noir. Nous arrivons un peu après 18h. 24,3 et 21,6 km/h de moyenne, la différence est le vent.
Lien vers le parcours Strava du BP 02
Lien vers le parcours Strava du BP 05
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Samedi 17/10/2020 BP 04 & BP 25
Par Alain Darville
Je veux continuer ma série de BP. Encore 7 après les 2 d’aujourd’hui. Pas certain d’y arriver avant la fin de l’année. Et comme il faut continuer à remonter le niveau de Patrice, je le prends avec moi pour faire les BP 04 et BP 25. Poperingen se trouve à l’intersection des deux BP.
Nous (je) pensons (pense) démarrer par le plus difficile, le BP 25, celui qui va longer les frontières et va dans la région des collines. Enfin difficile, 600 m sur 100 km, on a déjà connu plus compliqué. Mais Patrice en décide autrement en démarrant sur les chapeaux de roues et en continuant tout droit au lieu d’aller à droite. Nous faisons donc le BP 04, le plus facile, en premier lieu. Nous allons nous balader dans le Westhoek. Pas de vent, c’est aussi une des raisons de notre présence. C’est tout plat. Nous prenons les petites routes de campagnes. Au fil des km, Patrice ralentit de plus en plus. De loin devant, il passe à dans ma roue, puis à loin derrière. Pourtant, on ne peut pas dire qu’on aille si vite. Mais on arrive à un 25 de moyenne.
L’après-midi nous allons donc faire le BP 25. Un peu plus difficile, mais plus beau, puisqu’on prend un peu d’altitude et que nous voyons des paysages. Patrice s’est refait une santé lors de la pause de midi. Comme il fait sec, les machines agricoles sont dans tous les sens. C’est la grande récolte des betteraves. Les routes sont souvent boueuses. Les tracteurs sont nombreux à croise.
Nous arrivons juste avant qu’il ne commence à pleuvoir.
Lien vers le parcours Strava du BP 04
Lien vers le parcours Strava du BP 25
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Samedi 10/10/2020 : Le BRM 200 de Brugge
Par Alain Darville
Le dernier BRM de la saison 2020 se fait à Brugge. C’est le « Brownie & Mattentaartroute ». Il va jusque Geraardsbergen.
Question météo : Vent d’Ouest, assez fort l’après-midi, et averses en fin d’après-midi, avec quelques coups de tonnerre. Est-ce qu’on a eu tout ça : Oui.
Au départ, j’ai pris Patrice avec moi. Depuis qu’il s’est acheté un vélo de spinning, il fait des progrès. Fini le confinement général pendant lequel il vivait en ermite, maintenant c’est la remotivation pour pouvoir faire Londres-Edimbourg l’année prochaine. Dommage que l’hiver arrive, il risque de reprendre ses travers.
Gabriel et Serge G. des BBB sont là aussi. Deux fois plus forts que nous, ils vont être gentils et nous accompagner jusqu’au 1er contrôle. Je vais rouler avec Yves et Eric toute la journée.
Il y a du monde, même si avec tous les départs décalés, cela ne se voit pas trop.
Nous partons à 8h10 (mon départ officiel est 7h50, déjà 20 minutes dans la vue 😊). Le soleil est là, le vent pas encore, il fait beau, ce sera une belle journée. Encore une fois les absents auront tort.
La progression est constante, nous dépassons rapidement Antonio. Nous croisons quelques moulins à vent et nous arrivons au 1er contrôle à Zingem. Il est 10h10, 54 km de faits. Nous retrouvons Patrice, bien d’autres dont Marc D J qui a mal aux genoux depuis sont mémorable 400 dans la tempête. Ses freins sont réparés mais pas ses genoux.
Gabriel et Serge ont un besoin urgent, « un enfant aurait pleurer », dixit Gabriel. On ne les attend pas, comme ils roulent comme des motos, ils seront vite revenus.
On dépasse Patrice, qui monte toujours la moindre montée en mettant tout à gauche, et qui essaye de récupérer du temps en descente. Donc dans une descente assez prononcée sur une petite route glissante, Patrice est aller voir à quoi ressemblait d’écorce d’un arbre. Freinage trop tardif, il n’a plus su tourner, il s’est récupéré en s’appuyant sur l’arbre. La petite frayeur de Patrice passée, nous le laissons à ses moulinettes en montées et nous partons vers Geraardsbergen.
Entre-temps les 2 motos sont parties, on les retrouvera sur la grand-place, lieu du 2ème contrôle. Il est 11h55, nous allons faire une pause de 35 minutes, 89 km de parcourus.
C’est dommage, mais le Mur va être zappé. C’est bête, venir à Geraardsbergen et ne pas gravir le Mur…
Mais maintenant, le vent est de face. C’est autre chose. La petite promenade matinale s’est transformée en parcours du combattant. Le vent, on va l’avoir de face, avec quelques pauses en fonction des gauches/droites de la route, jusque Avelgem, pendant une trentaine de km. Nous allons faire une petite incursion en Wallonie.
Le contrôle secret se fait à Berchem. Ce qui nous permet de manger un Brownie fait maison et de boire un coca.
Encore une petite séance de vent de face, et tout doucement la route prend la direction du nord, ce qui fait que le vent devient de plus en plus latéral. Eric reste souvent loin derrière. On doit souvent ralentir ou l’attendre.
Au 3ème contrôle de Meulebeke, nous retrouvons Serge et Gabriel qui ont eu une petite faim. Km 165, il est 16h. Patrice n’est toujours pas trop loin de nous. Gabriel nous demande s’ils peuvent rouler avec nous. Heu, moi, je ne demande pas mieux, on aura deux locomotives. Effectivement, ça trace.
J’ai failli emboutir Serge qui, s’étant rendu compte d’une erreur de navigation, a fait un petit freinage appuyé. Moi j’ai fait un freinage d’urgence mais j’ai du toucher sa fesse gauche avec mon levier de freinage droit. Pas de mal…
Mais les nuages sont de plus en plus gris. Il pleut et de plus en plus forts. On laisse partir les deux locos pour mettre nos imperméables. Dans le vent, c’est un exercice en soit de mettre nos impers légers qui flottent dans tous les sens.
Après 3 km, la pluie s’arrête 😊. Le vent devient de plus en plus dans le dos, mais nous finissons en roue libre jusque Brugge, que nous atteignons à 18h30. 10h20 (officiellement 10h40) pour faire 210 km, on a déjà fait mieux, mais bon, le vent est usant…
Nous prenons un verre à l’extérieur du petit café de la gare. Thierry S et Patrice nous rejoignent. Le temps de voir la météo se déchainer, vent, pluies de mousson, éclaires et tonnerre. Ceux qui doivent encore rouler là-dedans se sont bien amusés. Le temps de voir mon vélo bouger tout seul et tomber à cause du vent, ma course pour le récupérer n’aura réussi qu’à me tremper. Séance de grelotage en attendant la fin de l’orage pour retourner à nos voitures.
C’était un beau parcours, pas trop difficile, quelques côtes dans la région des Bergs, le vent un peu trop fort.
La saison 2020 est finie. Saison pourrie avec le Covid, mais belle saison cycliste avec un printemps et un été ensoleillé, on n’a pas su concrétiser une partie de nos projets, mais on a toujours pu rouler, c’est le principal.
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Samedi 03/10/2020 : Le BRM 200 d’Andenne
Par Alain Darville
Pierre-Yves organise, au nom de l’Aurore Cyclo, pour la première fois un BRM au départ de son fief dans le but d’attirer quelques francophones qui viennent rarement faire des BRM. C’est raté, beaucoup ne sont pas venus. Et comme beaucoup de flamands ne sont pas venus non plus, il y avait en fait très peu de partants. En fait 13 arrivées.
En tous cas, merci à tous ceux qui ont pris le départ de ce BRM.
Le temps n’était pas excellent. Peut-être cela a-t-il eu une influence. Il a plu toute la matinée, même un peu jusque 14h. Mais il y avait peu de vent et il faisait +- 12°c.
Le dénivelé était important, +- 3000 m annoncé pour un 200, c’est un cyclo-coteur. La aussi, je suppose qu’il y en a qui ne sont pas venus pour ça.
Et ils ont eu tort. Le parcours était superbe. Pour les côtes, il fallait un minimum de jambes, pour la pluie, il fallait s’équiper pour l’affronter.
Nous sommes donc sur le parking du centre sportif d’Andenne pour regarder Pierre-Yves accueillir les rares courageux qui s’élancent à l’aventure. Partis bien avant nous, Antonio, Jean-Marc B., Michel G. et quelques autres. Marc D J. fait un départ, s’aperçoit que ses freins sont morts, et revient. Pas de BRM pour lui.
On attend jusque 8h25 pour nous élancer à notre tour : Franck, Yves, Pierre-Yves, des Team de Lux, Alain et Gérald et puis moi. Nous sommes donc 6 pour faire les 200 et nous allons rester ensemble jusqu’au bout.
Pour quitter Andenne, ça monte pas mal, a peu prêt 200 m de dénivelé en une fois. Nous faisons le même parcours que le BP d’Andenne qui va à Durbuy. Après 16 km, nous dépassons 3 polonais, dont un a crevé. Franck dit en interprétation libre : « Dans cette pluie, cela ne doit pas être facile de réparer, pourvu qu’il ne nous arrive rien ». Au km 17.9, Franck crève et les polonais nous repassent. 8 min, aidé d’Alain, sous la pluie pour réparer, ce n’est pas mal.
Nous repartons à la recherche de la réponse à la question du premier contrôle : « A Vyle et Tharoule, Date et nom de code de l’opération (plaque commémorative) ? » Au sommet d’une côte pas vraiment à Vyle et Tharoule, la plaque apparait : « L’une des plaines entre Pailhe et Vyle-et-Tharoul (lieu-dit Bagatelle) avait été nommée la « Baleine » et était devenue une zone de parachutage pour des armes, des munitions et des équipements afin de venir à bout de l’ennemi. Le parachutage avait lieu les nuits de pleine lune et était annoncé sur les émissions de la BBC destinées à la Belgique sous forme de messages codés : « La baleine allaite ses petits ». ». Pour la date, une des opérations avec attaque des allemands avait eu lieu le 6 au 7 juin 1944.
Photo mouillée à l’appui avec Yves qui fait 4 poses différentes, nous continuons notre chemin.
La progression est lente, ça monte tout le temps, et quand ça descend, on n’ose pas aller trop vite à cause des routes mouillées, et des freins qui s’usent plus vite que sur le sec. On arrive péniblement à 21 km/h. Gérald et Alain, bien plus forts que nous, sont très gentils de ne pas trop nous démotiver en montant trop vite.
Durbuy est moins animé que d’habitude, il y a bien toujours des excités qui doivent faire entendre qu’ils on un gros moteur dans leur voiture, et la surprise du chef, quitter Durbuy pour aller à Barvaux en passant par la tour panoramique via une petite montée dont le % n’était pas mal.
On arrive à Beffe, pour le 2ème contrôle. On a fait 70 km, il est midi. A ce rythme on arrive dans le noir.
Donc, la question : « A qui est dédié le char américain ? ». Plusieurs réponses possibles en fonction de la plaque commémorative qu’on regarde. Une en pierre, mais Pierre-Yves dit « Non, c’est celle fixée au char ». Oui chef, C’est donc ceci : « In Dedication To The Officers And Men Of Task Force Hogan ».
Je pense qu’il va y avoir autant de réponse que de BRMistes qui auront rendu leur carte 😊.
A Marche-en-Famenne, Alain nous invite chez lui pour faire un petit ravito dans son garage accompagné de sa femme et d’une de ses filles. Gérald disparait chez lui pour se changer, Franck fait ça dans le garage, nous, enfin les autres, nous restons mouillés. C’est très gentil de sa part de nous inviter : Bananes, cakes, gaufres, café, coca, fruits secs, assez pour repartir en pleine forme.
Pierre-Yves qui disait, « c’est bien, il n’y a pas de vent et la pluie s’arrête » est contredit un peu après pour aller à Rochefort par un fort vent de face et une pluie qui redémarre.
Alain ou Gérald me ramènent dans le groupe, vent de face, après que j’ai monté les côtes un peu moins vite que les autres.
On arrive à Lessive et ensuite à Lavaux-Sainte-Anne et nous dépassons Antonio.
Un peu après Franck crève de nouveau. Cette fois-ci la réparation, toujours aidée d’Alain, prend 13 min. Franck est plus rapide sous la pluie, une question de motivation…
Et puis c’est le tronçon que j’ « aime ». La route qui passe par Celles pour aller à Dinant. « Des casses pattes » comme dirait PY, de longues côtes à 8% pour moi. En haut de chaque côte, Alain, Gerald et Yves nous attendent, nous repassent dans la côte suivante, et ainsi de suite.
Dans la descente pour aller à Dinant, nous restons sur la route principale. D’après Pierre-Yves, Komoot a adapté le parcours sans qu’il ne s’en rende compte. Donc nous ne suivons plus la trace GPS.
Après Dinant, nous allons vers le 3ème contrôle à Falaën où la question est « Les draisines de la Molignée »: quel est le coût du parcours individuel?
Dans la montée nous cooptons deux BBB, Halit et Selim. Ils vont rester avec nous jusqu’au bout.
Pour les draisines le cout dépend de la distance : 19 ou 38 euros.
Après la descente de la vallée de la Molignée, nous allons longer la Meuse par la rive droite en direction de Namur. Komoot, encore, a mis la trace GPS sur le coté gauche. Donc encore une fois, on ne suit plus la GPS. Le coté droit est un peu plus dur, deux grosses côtes au programme, mais c’est plus joli.
A Dave, nous quittons la Meuse pour monter vers Naninne, et cette fois, on suit le GPS. Ce n’est pas la route de PY (toujours Komoot), mais au moins sur celle-ci, il n’y a pas de voiture. La pente est plus douce (dixit Yves). A peine la phrase est dite, on tourne à gauche, et on est face à un mur. 16% min, 20% surement pour rejoindre la route principale. Après 185 km, ça fait mal.
Pour le retour vers Andenne, vent dans le dos, plus de grosse côte, ça file. On atteint péniblement les 22 km/h de moyenne à l’arrivée. Aucun GPS n’est d’accord pour le dénivelé. PY c’est 2400, Yves c’est 3200. Moi c’est 2900. Ce qui a l’air d’être le nombre de mètres qui se rapproche le plus de la réalité.
Dans la descente d’Andenne, on revient sur Jean-Marc.
Le BRM est fini. Il est 19h05, il ne fait pas encore noir. 10h40 pour faire ce BRM, sans faire trop de pauses à rallonge. Surement un des plus durs 200 de la saison. Et pourtant je ne suis pas trop fatigué, et je pense que les autres non plus, on pouvait encore continuer comme ça. Pierre-Yves avait bien mal à son genou, il pensait faire 20 km avec nous, il a fait les 200. C’est un dur à cuir, mais ça on le savait déjà.
Beau parcours, la météo aurait pu être meilleur, mais nous avons passé une belle journée.
Petits verres à la buvette du centre sportif et à 20h tout le monde se sépare, et à la prochaine, pour de nouvelles aventures.
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