Sorties Novembre 2020

Mercredi 11/11/2020 : Le BRM 200 (annulé) de Tervuren
Par Alain Darville

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Les BRM sont annulés pour cause de confinement Covid pour le mois de novembre (au mieux). Mais les tracés sont disponible et Patrice avait fort envie de faire celui partait de Tervuren (l’avantage, on peu y aller à vélo), et dans ce BRM il y a le Mur de Huy. Le tracé a été fait par John Partington.

Je l’ai fait une fois, ce Mur, et j’en ai gardé un mauvais souvenir, j’avais failli mourir, tellement le cœur battait vite. Entre-temps, je suis passé d’un 39×27 à un 34×28, mais j’ai aussi pris 10 ans.

On se retrouve donc à 8h du matin, à Tervuren, moi je suis venu en voiture, Patrice à vélo. Le covoiturage n’est plus très recommandé pendant ce semi-confinement.

Nous partons dans la brume, le soleil essaye péniblement de se lever. La buée sur les doubles lunettes de Patrice, l’empêche de voir clairement son GPS : « C’est comme si on avait passé une tranche de jambon sur mes lunettes ». On avance donc tranquillos. Le vent sera contre nous jusque Huy et même le long de la Meuse.

On passe par des Ravel, dont l’état du bitume est assez variable : Cela va du billard au champs de patates, avec souvent les racines qui ont pété le macadam.

A partir de Fumal, la galère commence : Les montées gentillettes se transforment en montée style mur. 15% pour commencer. La roue arrière de Patrice patine… Il faut rester assis.

Encore une petite pour l’échauffement et nous sommes à Huy. Un petit détour dans la ville et nous nous retrouvons fasse au mur. Patrice confiant : « Je vais la monter à 7 km/h, tu m’attendras au sommet ». Moi je suis à 5-6 km/h, les 19% sont longs, quelques tournants plus tard, la fin de la pente (pas encore le sommet) est là. Le cœur pompe, mais c’est passé sans trop de problème. J’attends Patrice. Rien à l’horizon. C’est à pied qu’il fini le % le plus dur. Il arrive tout excité :  « Il faudrait un moyen de voir où on en est dans cette pente, il me restait 100% à faire, si j’avais su… J’ai déjà écrit à Openrunner pour ça, pour qu’il indique où commence et où finit une côte ». Je lui dit que mon GPS fait tout ça : « … ».

La montée n’est pas terminée, encore quelques centaines de mètres. Et à Strée-Lez-Huy, virage à 90°, nous repartons vers la Meuse direction Andenne. Les montées ne sont pas finies. A chaque descente, nous avons droit à la grimpette. Patrice se fait attendre… Grosse descente pour arriver le long de la Meuse que nous allons longer jusque Sclayn. Maintenant il faut tout remonter. La moyenne frôle dangereusement les 20 km/h (et je ne parle pas des attentes pour retrouver Patrice).

Petite pause ravito. Patrice sort de son sac sa 3^ème et 4^ème bouteille d’1/2 litre. Je comprends mieux pourquoi il n’avance pas trop vite dans les montées…

A Cognelée, les grosses montées sont terminées, nous allons prendre un ravel qui passe par Eghezée. Patrice se réveille. Nous filons maintenant à 35 km/h. Mais le ravel est fort encombré de familles, de petits et grands enfants qui ne regardent pas trop devant eux.

Nous finissons dans le noir par de petites routes. Ce qui me marque, c’est en période de confinement, où tout est fermé, le nombre de gens dans leurs voitures que nous croisons et qui nous dépassent. Où vont-ils ?

Il est 19h, après 11 h d’efforts, 201 km et 2000 m de dénivelé, nous avons fini. La moyenne est remontée à 21 km/h… Enfin moi, j’ai fini, Patrice doit encore faire 14 km pour rentrer chez lui.

Beau parcours, très dur dans la région de Huy, le macadam pas toujours au top un peu partout, plus roulant pour terminer, mais le vent était avec nous. Pas bcp de ravitos possible, tout est fermé un jour férié, même les pompes à essences.

Lien vers le parcours Strava